Un Week-end au Havre

Eric, Angélique, Ludovic et Pierre font du co-voiturage entre Paris et le Havre ce vendredi soir pour être vers 20 H au Havre et dîner à bord de Soprano. Ils sont rejoints vers 21H par Charles qui arrive par le train.

La météo du week-end est ventée (Avis de vent frais pour le samedi puis une moyenne de 18 à 20 Nds pour le dimanche).

Bricolage en altitude!

Le samedi, après quelques réglages de haubans et le gréement de la trinquette avec ses bastaques, nous décidons de sortir en mer et d’aller sur Honfleur avec trinquette et un ris. Nous prendrons ensuite un second ris pour mieux supporter les bords de près (20 à 22 Nds). La rentrée dans le chenal de Rouen se fait au portant avec de beaux cargos qui nous doublent sans oublier de nous corner.

Cours de prise de bollard dans l’écluse d’Honfleur où nous retrouvons « À suivre » un bateau ami ; puis visite de la charmante ville en fin d’après-midi. Le soir, nous dinons à bord avec les deux pirates de « A Suivre ». Nous apprécions le chauffage à bord car la soirée est bien fraîche.

Le lendemain dimanche les prévisions de vent sont plus calmes. Nous débutons la journée par une heure de navigation théorique sur carte avant de rejoindre l’écluse et commençons à descendre la Seine en tirant des bords avec moins de 5 Nds de vent. Au fur et à mesure de la descente le vent forcit et la mer se creuse bien. A la dernière bouée du chenal il nous faut prendre un ris et réduire le génois. Le bateau enfourne sérieusement. Il y a un peu de compétition dans l’air avec « A Suivre » et c’est bien sympa. Au près serré Soprano est bien gité et on aperçoit de l’eau à l’intérieur du bateau au pied du navigateur – une petite inquiétude mais nous sommes à 30 mn du port du Havre. Avant de prendre notre place au ponton E, Charles fait quelques prises de ponton dans le premier bassin. Avec le vent ce n’est pas facile mais à la troisième tentative le bateau est à quai.

Il peut arriver que nous soyons suivis

Dès que nous avons mis Soprano à sa place nous nous inquiétons de cette eau dans le bateau – les fonds sont pleins d’eau. On en trouve vite la cause : le hublot de la cabine avant n’était pas bien serré, et vu le nombre de fois où le bateau a enfourné, il est normal que cette cabine avant soit trempée et que les fonds aient stocké un peu d’eau.

Il faut maintenant assécher tout cela et ranger le bateau.

Le retour sur Paris se fait dans la soirée sans encombre et Pierre et Ludovic échangent déjà sur leur prochaine virée « Cherbourg – Roscoff » de début novembre. Le deuxième confinement aura raison de cette navigation.